Piraté par des hackers, le compte Facebook du Wall Street Journal a annoncé le crash de l’avion présidentiel américain dans l’espace aérien russe.
Tout le monde sait que sur le web et les réseaux sociaux, il est très facile de tomber sur de fausses informations. C’est pour cette raison que pour des événements comme celui-ci (le crash d’un avion présidentiel), la plupart d’entre nous ne faisons confiance qu’aux « grands médias » ou à des sources suffisamment fiables.Mais même avec toute la prudence nécessaire, nous ne sommes jamais à l’abri de la désinformation, surtout lorsque des hackers bien entraînés se sont donné comme objectif de déstabiliser un pays.
En 2013, le groupe hacktiviste Syrian Electronic Army s’était attaqué au compte Twitter d’Associated Press et avait utilisé celui-ci pour annoncer un attentat à la bombe dans la Maison Blanche qui a blessé le président Obama.
Cette fois-ci, c’est le compte Facebook du Wall Street Journal qui a été piraté. Une publication a annoncé le crash de l’Air Force One (indicatif de l’avion dans lequel se trouve le président des Etats-Unis) à l’intérieur de l’espace aérien russe.
Puis, quelques minutes plus tard, une seconde publication annonce que le vice-président va s’adresser à la nation.
Par la suite, le Wall Street Journal a clarifié les choses avec cette autre publication.
Cette fausse nouvelle aurait pu avoir un effet déstabilisant très élevé, surtout qu’il y a quelques jours, un avion de ligne de la Malaysia Airlines s’est écrasé sur les zones contrôlées par les rebelles pro-russe en Ukraine. Néanmoins, comme l’expliquent nos confrères de Mashable, le hack du compte Facebook du Wall Street Journal a eu lieu la nuit et pendant un week end, ce qui en aurait donc réduit l’impact.
L’année dernière, la fausse annonce de l’attentat dans la Maison Blanche avait été faite durant des heures ouvrables.