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La science-fiction a inspiré une nouvelle fois la science. Une équipe de chercheurs de l’université de Caroline du Nord a en effet créé une imprimante 3D qui fonctionne un peu différemment des autres modèles, rapporte Vox.
Pour fabriquer un objet (souvent en plastique), la plupart des imprimantes 3D travaillent comme nos bonnes vieilles machines de bureaux: elles impriment des fils de plastiques à la place de l’encre, et construisent un objet couche par couche, par « étages ». A l’inverse, l’imprimante imaginée par les chercheurs fonctionne en quelque sorte comme… le T-1000 de Terminator 2.Comment ça marche? L’imprimante 3D est composée d’un bassin contenant une résine liquide et d’une structure de forme rectangulaire. Celle-ci plonge dans le bassin, puis va en ressortir petit à petit. La résine va se solidifier grâce à un projecteur ultraviolet situé sous le bac, qui va projeter l’image à imprimer. Dès que le liquide est touché par ces rayons de lumières (très précis), il devient solide.
Pour que l’objet créé ne « colle » pas au fond du bassin, une fine vitre perméable à l’oxygène permet de créer une très fine zone au fond du bassin où la résine ne se solidifie pas.
En dehors de la prouesse technique, l’intérêt de ce nouveau type de machine, c’est le temps d’impression. Selon Carbon3D, la société fondée par les chercheurs, il faut 6 minutes et demi pour imprimer une pièce de 51mm de diamètre contre… de 3 à 11 heures pour les autres imprimantes 3D.
L’imprimante de Carbon3D étant un simple prototype, il va falloir attendre quelques années avant de voir quel sera l’impact de cette technologie.