Quand Tim Cook parle de l’Apple Watch, il se décrit toujours comme incroyablement impatient de voir ce que les utilisateurs et les développeurs en feront. Et l’air de rien, ses interrogations sont pas mal partagées, y compris chez les autres cadres de Cupertino. Car l’Apple Watch, qui sera lancée en avril, arrive avec bien moins de fonctionnalités santé qu’initialement prévues, estime le Wall Street Journal.
Par exemple, l’Apple Watch ne propose pas de capteurs pour mesurer la pression sanguine, ou le taux de glucose (même si des options externes existent). Ces capteurs, estime le WSJ, ont été abandonnés en cours de développement, soit qu’ils étaient trop complexes à mettre en place, soit qu’ils fonctionnaient de manière irrégulière, selon, par exemple, le serrage du bracelet ou le côté plus ou moins poilu du bras qui porte la montre. Et oui, c’est complexe le corps humain, de nombreuses variables entrent en ligne de compte.De fait, avec ces fonctions en moins, les cadres d’Apple se sont pas mal demandés comment vendre la montre, et, ce à quoi elle pouvait bien servir. D’où l’idée de quelques fonctionnalités distrayantes, mais aussi un peu cache misère, comme celle d’envoyer ses battements cardiaques sous forme graphique, ou les petits dessins rapides exécutés sur l’écran de la montre. Côté développeurs tiers, on a déjà une petite idée de l’utilité de l’appareil.
Évidemment, l’Apple Watch sera une première génération, et les capteurs absents de cette version pourraient bien apparaître lors de la sortie d’une version nouvelle. Mais là aussi, les incertitudes sont légion : comment les clients se comporteront-ils avec leur montre, à quelle vitesse en changeront-ils, pour bénéficier de nouvelles fonctions ?
Apple espère, quoi qu’il en soit, vendre 5 à 6 millions de montres lors de son premier trimestre de commercialisation, la moitié dans sa variante sport, un tiers dans sa variante classique, Apple Watch, et le reste dans sa déclinaison luxueuse, en or.