Si Free est sérieux dans sa volonté de s’implanter aux Etats-Unis via le rachat de T-Mobile, il va devoir pour y parvenir faire une proposition de valorisation adéquate. Le directeur financier de l’opérateur américain laisse entendre lui que la porte reste ouverte.
Son développement dans la téléphonie mobile, Free l’imagine, semble-t-il, plutôt à l’international. Fin juillet, le 4e opérateur français a ainsi fait une offre de rachat de 15 milliards de dollars sur T-Mobile, le numéro quatre aux Etats-Unis.
Et Free reste désormais seul en course depuis le désistement de Sprint. Cependant, pour réussir une telle opération de croissance externe, l’entreprise de Xavier Niel devra assurément réviser sa proposition à la hausse.
A l’occasion d’une conférence avec des analystes, le directeur financier de T-Mobile, Braxton Carter, a en effet laissé entendre que des négociations étaient toujours envisageables. Mais à condition de revoir les modalités financières de l’OPA.
« C’est très flatteur que (…) des entrepreneurs très impressionnants s’intéressent à nous, et soient sortis de nulle part avec, de manière évidente, une proposition de valorisation inadéquate » a déclaré le dirigeant la semaine dernière, comme le rapporte l’AFP.
« Est-ce qu’il va faire plus ? Il faut lui demander. Je pense que les gens commencent très rarement avec leur meilleure offre » a-t-il encore précisé. Or, le fondateur de Free réfléchirait justement à une nouvelle offre. L’opérateur avait d’ailleurs d’emblée indiqué que sa proposition de 15 milliards de dollars constituait « une offre indicative ».