Le directeur exécutif de Microsoft a nommément cité l’adversaire de ces machines « Nous allons être présent dans l’entrée de gamme. Nous avons une offre très intéressante à opposer aux Chromebooks, nous n’avons aucune intention de laisser ce marché à quiconque ».
Turner a aussi parlé de l’arrivée prochaine chez HP d’un modèle vendu 199$. Il n’en a pas détaillé les caractéristiques, mais c’est un tarif en deçà de ceux pratiqués par la majorité des partenaires de Google pour leurs Chromebooks. Ils sont quasiment tous vendus entre 249$ et 319$. À l’exception du petit Acer C720 de 11″ tarifé 199$. Il utilise un Celeron d’Intel, 16 Go de stockage et 100 Go sur Google Drive (gratuits pendant 2 ans, payants ensuite), 1 port USB 2, 1 port USB 3, une sortie HDMI et un logement de cartes SD.
Toshiba prépare aussi avec Microsoft un modèle de 1 kg fonctionnant sur Windows 8 pour 249$ avec un écran de 11,6″ (non tactile a priori) et un SSD de 32 Go. Chez Acer, pour le même prix, on aura un grand 15,6″ avec un Celeron à 2,16 GHz.
Microsoft a mis en avant six points qu’il estime essentiels et absents des Chromebooks : le fonctionnement simultané avec des applications natives et web ; la suite Office ; des logiciels de bureau ; la non-dépendance à un accès réseau ; la pléthore de pilotes divers et variés pour des périphériques et aucun problème pour se connecter à une imprimante.
Depuis plusieurs mois déjà, Microsoft a identifié les Chromebooks comme une cible à toucher. Les portables Chrome OS dont les niveaux de vente restent inconnus, ont fait les frais d’une publicité comparative en décembre. L’objectif était de montrer qu’ils sont loin d’égaler les capacités d’un portable sur Windows, que ce soit sur le choix des logiciels ou leur dépendance à une connexion Internet.
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Si Microsoft attaque là le segment des portables très peu chers, il a ouvert un autre front en direction des portables d’Apple lorsqu’il a présenté la Surface Pro 3 et son écran de 12″. Cette fois, c’est le MacBook Air qui avait été désigné comme le concurrent à surpasser.
Dans les deux cas, on voit un Microsoft dont le Windows 8 n’a pas rencontré le succès escompté qui veut ramener l’attention vers ses produits. Il est même allé jusqu’à lancer des offres de reprise de portables Apple en échange d’une tablette (lire aussi Microsoft : la Surface Pro 3 moins chère grâce au MacBook Air) comme il l’avait fait autrefois entre l’iPhone et les Windows Phone.